Un chocolat chaud et des guimauves [fini]

Modératrice/Correctrice Messages : 36 Date d'inscription : 14/04/2012

Sulli s'était précipitée chez elle après avoir reçu le message de Minho. Sur le chemin, elle s'était étalée de tout son long, réussissant l'exploit de trébucher sur l'air. Résultat : un collant fichu et un genou bien amoché. Elle rentra chez elle en boitillant et pleurnichant. Bref, une vision pathétique.
Une fois rentrée, sa mère lui prépara un bon chocolat chaud avec pleins de guimauves pour calmer ce gros chagrin. Sulli sirotait tranquillement sa tasse alors que sa mère était en train de désinfecter son genou.

- « Aieuh, maman ça pique ! »
- « Tiens-toi un peu tranquille, tu veux ? Je dois désinfecter ça, c'est pas joli à voir. Tu t'es vraiment pas ratée cette fois.... »

Sulli gonfla ses joues et fit la moue. Sa mère n'était jamais très tendre dans ses gestes, même si c'était une maman très aimante. La demoiselle grimaça une nouvelle fois lorsque sa mère posa franchement le coton imbibé de désinfectant sur la plaie. C'était bien sa veine, la journée commençait vraiment mal. Ou alors c'était la continuité de sa semaine catastrophique. Elle n'avait plus qu'une envie, prendre un bon bain et ensuite se caler dans son lit pour commencer à lire. Mais avant elle voulait voir Minho. Minho était plus important qu'un livre, tout de même.

- « Minho va sûrement passer, il m'a envoyé un message. »
- « Ah ça me fera plaisir de le revoir. C'est bien qu'il se soit trouver un appartement, mais c'est un peu vide sans lui dans la maison maintenant. »
- « Moui....j'aurai préféré qu'il reste, moi... »

Sa mère esquissa un petit sourire. Oh elle savait pourquoi sa fille disait ça, même si Sulli ne lui en avait jamais parlé. La demoiselle lui jeta un regard, se demandant que cachait sa mère derrière ce sourire, mais ne fit aucun commentaire. De toute façon, malgré son âge, pour elle les parents seraient toujours un grand mystère. Elle finit sa tasse et tourna son regard en direction de la fenêtre, espérant voir Minho y apparaître.

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Minho arriva quelques petites minutes plus tard. Il était vêtu d'une chemise noir et d'un jeans assez foncé. A sa taille, son fidèle revolver, Hadès, qu'il laissait bien en vue, ayant déjà marre de jouer dans la discrétion. Même s'il savait que sa meilleure amie n'aimait pas pas du tout les armes, il se sentait plus rassuré en l'ayant toujours sur lui. Il tenait aussi un sachet à la main. En effet, il avait fait un petit détour par la supérette, il connaissait sa meilleure amie par coeur et il ne faisait aucun doute pour lui que les sucreries préférées de la jeune femme étaient la guimauve, le chocolat et la barbapapa. C'était donc tout naturellement que le jeune homme avait acheté un pot de barbapapa pour la petite princesse.

Il continuait de marcher quand il remarqua qu'une femme le fixait avec insistance. Il la regarda en retour puis elle passa à coté de lui.

- « Je pensais que les traqueurs se faisaient plus discrets~ »
- « Si j'ai décidé de ne pas l'être c'est pour que les gens comme vous m'évitent comme la peste »

La femme ricana et s'éloigna. Minho, quand à lui, soupira et alla chez Sulli, souriant en la voyant à la fenêtre. Il lui fit un petit signe et sonna à la porte.

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Un sourire éclatant illumina le visage de Sulli lorsqu'elle aperçut Minho à la fenêtre. Elle fit mine de se lever mais sa mère alla ouvrir à sa place.

« Bonjour Minho, ça fait plaisir de te revoir. »

Sa mère laissa entrer le jeune homme et lui fit signe de la suivre dans la cuisine. Malgré son genou, Sulli se jeta à son cou, trop heureuse de revoir Minho. La demoiselle avait peu d'occasions de le voir depuis quelques semaines, le jeune homme étant assez prit par ses activités. Sulli regrettait souvent le temps où son univers n'était qu'insouciance et qu'elle pouvait passer ses après-midi avec son meilleur ami. Une chose qui n'avait pas changé était l'accélération des battements de son coeur quand Minho était à proximité. Oh oui, Sulli était vraiment très amoureuse du jeune homme.

« Je suis si contente de te revoir ! »

Sulli relâcha son étreinte et lui embrassa chaque joue. Elle l'examina de la tête aux pieds pour s'assurer qu'il n'avait rien de cassé. Elle était morte d'inquiétude pour lui depuis qu'il s'était engagé chez les Traqueurs. La demoiselle désapprouvait totalement ce choix, mais elle comprenait aussi que c'était important pour Minho. Et puis...personne ne pouvait faire changer d'avis son ami.
Lorsque son regard se posa sur le revolver à sa taille, elle fronça les sourcils.

« Tu portes ton arme comme ça maintenant ? Ce n'est pas très discret... »

Elle reposa son regard inquiet sur le visage de son ami et saisit ses mains.

« Ne prend pas trop de risque s'il-te-plait. »

Voir Minho blessé ou pire...mort, serait une tragédie pour Sulli. Elle en mourrait de chagrin. Minho était la seule chose véritablement précieuse dans sa vie.
Trop inquiète, elle n'avait même pas remarqué le paquet que tenait le jeune homme.

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Minho serra ses mains. Parfois il se disait que la relation qu'il entretenait avec sa meilleure amie ressemblait presque à celle d'un couple, si on mettait de coté les bisous et le sexe. Oh bien sur le jeune homme était au courant que la jeune femme aimerait plus et il se disait que ça serait tellement plus facile. Mais les corps de femme ne l'ont jamais attiré et ce n'était pas faute d'avoir essayé.

« Je prend pas plus de risque qu'il le faut. Et depuis que je suis moins discret j'ai beaucoup moins de problèmes au boulot. Donc arrête de t’inquiéter comme ça.»

Il lâcha sa main droite et monta le sachet au niveau de son visage.

« J'ai pressenti que tu avais passé une mauvaise semaine, alors je t'ai acheté de la barbapapa. Et à voir l'état de ton genoux, j'avais pas tord. En fait c'est plus à moi de m’inquiéter pour toi que l'inverse. »

Minho a jeté un regard au genou blessé de Sulli. Il savait que la princesse était maladroite et s'inquiète beaucoup pour elle à cause de ça. Il monta alors dans la chambre de la jeune femme, gardant toujours sa main dans la sienne. Une fois dans celle-ci, il posa le sachet sur le lit et s'allonge sur celui-ci.

« Tu me racontes ? »

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Sulli le regarda un peu sceptique mais ne fit pas d'autres remarques. A vrai dire, la demoiselle ne savait trop rien sur la mission des Traqueurs et elle avait du mal à s'imaginer ce qu'il se passait vraiment dans cette troupe d'élite. Bah, de toute façon elle ne voulait pas trop savoir, tant qu'ils faisaient leur travail, ça lui allait très bien. Sulli préférait en savoir le moins possible à propos des vampires et tout ce qui tournait autour. Ce qu'elle ignorait ne pouvait pas lui faire de mal.

La jeune fille se laissa entrainer lorsque Minho prit la direction de sa chambre. C'était bien le seul garçon qui avait la permission d'y entrer. Non pas parce que Sulli ne voulait pas que d'autres garçons y montent (quoique...), mais plutôt parce que sa mère veillait au grain. C'était différent pour Minho parce qu'il était un peu chez lui ici, et que les parents de Sulli l'avaient toujours considéré un peu comme leur fils.

« T'imagines pas à quel point la semaine a été abominable ! »

La demoiselle soupira, prenant sa peluche Keropi géante dans les bras avant de s'asseoir sur sa chaise de bureau. Elle posa son menton sur la tête de la peluche et débuta son résumé de sa semaine cauchemardesque.

« Déjà, lundi matin, j'arrive sur le campus et bam! On découvre le cadavre d'un garçon, dans sa propre chambre ! La police de l'université n'a trouvé aucune trace d'effraction, aucune emprunte, rien ! On sait juste que c'est un vampire car apparemment il avait une belle trace de crocs dans le cou. »

Sulli frémit en y repensant.

« Je crois que des Traqueurs sont sur l'enquête maintenant, il me semble en avoir croisé le lendemain. Enfin voilà, t'imagines dans l'état de panique que j'étais ! J'avais trop peur que le vampire vienne dans mon dortoir ! J'ai à peine dormit de toute la semaine. Ca doit se voir, j'ai des cernes affreuses ! »

La demoiselle avait tendance à s'emporter très vite quand elle parlait, débitant mille mots à la seconde, passant d'un sujet à l'autre sans aucune transition. C'était parfois un peu compliquer pour la suivre.

« Et puis en revenant tout à l'heure à la maison, j'étais à la librairie avant, ben j'ai trébuché parce que je voulais vite rentrer à la maison vu que tu m'avais envoyé ton message et tout. Bref maintenant j'ai trop mal et maman est toujours aussi peu tendre quand elle me soigne. Et puis mon collant tout neuf est fichu. »

Sulli fit la moue en terminant sa phrase. Se rendant compte qu'elle avait énormément parlé, ses joues se teintèrent de rose et elle toussota.

« Eh euh toi ? Ta semaine s'est bien passée ? T'as fait quoi ? »

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Minho regardait Sulli pendant qu'elle débitait son récit à la vitesse de l'éclair. A force il avait pris l'habitude que la belle passe d'un sujet à l'autre sans transition.

Mais le fait qu'un vampire ait tué dans son université l'inquiétait beaucoup. Il savait que la jeune femme était la cible rêvée pour les buveurs de sang. Maladroite, inconsciente et sans défense. On pouvait la servir sur un plateau d'argent que ça serait pareil, et encore elle serait plus en sécurité sur un plateau d'argent. Il ne lui avait jamais dit mais quand elle était là il s'occupait surtout de sa sécurité, faisant des rondes autour de chez elle et la suivant quand elle sortait.

Il se mit sur le coté pour la regarder.

« Ma semaine s'est plutôt bien passé. J'ai pas trop été chargé coté boulot à part les rondes habituelles. Donc le reste du temps j'étais tranquille sur mon ordi. Il y a des fois où je suis content d'avoir mon propre appart, même si la cuisine de ta mère me manque et que ça me saoule de faire le ménage. »

Il regarda ailleurs et murmura.

« Et tu me manques aussi. »

Minho se racla la gorge et changea de sujet.

« Et c'est vrai que tu as des cernes énormes~.»

Il insista exagérément sur le dernier mot avec un petit sourire taquin. Il prit alors le pot de barbapapa dans le sachet et lui tendit.

« Un peu de barbapapa peut être ? »

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Sulli faisait une petite danse de la joie dans sa tête. Elle avait bien entendu n'est-ce pas ? Il avait dit qu'elle lui manquait ! La demoiselle savait qu'il n'y avait probablement aucune chance pour que Minho puisse un jour avoir des sentiments réciproques, mais il n'empêche qu'elle était toujours très heureuse quand il disait ce genre de chose.
La jeune fille lui sourit tendrement. Parfois elle regrettait d'être partie à Stanford, même si elle adorait ses études, car elle ne pouvait pas voir Minho autant qu'elle le souhaitait. Elle ne faisait confiance qu'à son ami.

Ah mais évidemment, il ne pouvait pas s'empêcher de l'embêter hein ! Sulli gonfla ses joues et se regarda dans le miroir. Elles étaient si énormes que ça ses cernes ?

« Buuuh t'es méchant Minho ! On dit pas ça à une jeune fille ! »

Elle le regarda en fronçant le nez et en faisant la moue. Le jeune homme ne ratait jamais une occasion de jouer les grand-frères enquiquineurs. Et Sulli tombait toujours dans le panneau. Alors qu'elle allait répliquer autre chose, la vision de la barbapapa lui fit tout oublier.

« De la barbapapa~ T'es le meilleur~ »

Elle abandonna sa peluche et s'assit sur le lit, saisissant le paquet, ouvrit le pot et huma la bonne odeur de sucre aromatisé. Sulli et le sucre, c'était sa seconde grande histoire d'amour. La coréenne vouait une passion incommensurable aux pâtisseries et confiseries en tout genre. Ah si elle pouvait se nourrir que de ça ! En parlant de sucre....un miaulement se fit entendre, puis la porte s'ouvrit toute seule, laissant passer un matou bien grassouillet. Mesdames et messieurs, laissez place à Mon Seigneur Meringue. Meringue était un scottish fold blanc, bien dodu, avec le poil bien épais et d'une paresse à toute épreuve. Meringue ne chassait pas, oh non ! Meringue attendait qu'on le serve, et puis à la fin du repas, il ne fallait pas oublier les traditionnelles papouilles sur le ventre. Le gros matou grimpa lourdement sur les genoux de Sulli, ronronnant comme un moteur.

« Sa majesté aurait-elle finit sa sieste ? »

Elle lui grattouilla derrière de l'oreille et les ronronnements reprirent de plus belle. Sulli adorait papouiller son chat. Il était tellement "fluffy" que le caresser était un véritable déstressant. Et puis la nature tranquille et impassible de Meringue avait quelque chose de réconfortant.

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Minho adorait quand Sulli faisait la moue, il la trouvait tellement mignonne dans ces moments là. La jeune femme prenait la mouche tellement vite qu'il s'amusait à la taquiner dès qu'il le pouvait. Il sourit quand il vit Sulli humer l'odeur de la barbapapa, il se disait qu'il ne lui fallait vraiment pas grand chose pour lui remonter le moral.

« Ah ? Le gros tas est là. »

Minho trouvait que ce chat avait un problème et pas que de poids. Comment un chat pouvait-il être aussi paresseux ? C'était aberrant pour lui. Il était plus chouchouter qu'une personne. A croire que sa maîtresse lui donnait tout l'amour qu'elle ne pouvait pas donner à Minho. A cette pensée, le jeune homme se sentit un peu coupable. D'un coté il espérait, à chaque qu'elle rentrait, qu'elle lui annoncerait qu'elle avait trouvé un petit copain à Stanford. De l'autre, cette idée lui faisait mal au coeur. Voulait-il la garder pour lui? Il ne saurait répondre à la question. Il commença à jouer avec les cheveux long de la jeune femme, ses cheveux si doux.

« En dehors des meurtres de vampire, tout se passe bien à l'université? Tu te fais des amis? Y'a des garçons qui te plaisent? »

Il avait peur d'entendre la réponse à ces questions, peur que la réponse soit positive. Mais il ne laissait rien paraître, souriant faussement comme à son habitude.

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« Je crois qu'il a encore grossit en plus ! »

Sulli continua à papouiller son chat et rougit lorsque Minho se mit à jouer avec ses cheveux. Parfois elle avait du mal à comprendre le comportement du jeune homme. De temps en temps, il devenait très affectueux et tendre, plus tendre que n'était censé l'être un ami, et puis parfois il agissait simplement en grand-frère. La demoiselle était vraiment confuse. Elle tourna la tête vers le jeune homme, surprise et un peu embarrassée par les questions de Minho.

« Hum...des amis ? Pas vraiment, enfin je m'entends plutôt bien avec les gens de mon groupe de travail, mais je peux pas vraiment appeler ça des amis. Tu sais comment je suis...Mais sinon les cours sont géniaux, c'est tout ce que j'aime. »

Jinri n'avait jamais eu le contact facile avec les gens, tout en ayant un caractère agréable, elle était bien trop timide pour aller à l'encontre des autres. Cela s'était empiré depuis que les vampires avaient fait surface. Sulli ne pouvait pas s'empêcher de se méfier de ceux qu'elle ne connaissait pas. Surtout à Stanford. C'était une grande ville, avec énormément de gens forcément. Ah si seulement elle pouvait s'enfermer dans une bulle avec Meringue, Minho et des bouquins, ça aurait été parfait !

« Et non...non y'a aucun garçon qui me plait....Pourquoi tu me demandes ça ?»

Sulli baissa le regard, trop gênée. Pourquoi cette question ? La demoiselle sentit son coeur se serrer, prise d'une légère panique. Est-ce qu'il avait deviné ? Comme si Meringue avait sentit son malaise, le gros matou se frotta contre elle, frôlant le visage de sa propriétaire avec sa queue.

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Minho s'était retenu de soupirer de soulagement, il ne sait pas pourquoi mais rien qu'imaginer un homme toucher à sa petite Sulli, le mettait dans une colère noire. Sulli était tellement innocente et mignonne, qu'il ne voulait pas que quelqu'un vienne la souiller. C'était son excuse pour la surprotéger comme il le faisait.

« Comme ça pour savoir, ça serait tellement dommage que tu finisses ta vie seule quand même. Bon d'accord ta vie est encore longue, mais tu es dans la fleur de l'âge comme on dit. Je suis sur qu'il y a une personne faite pour toi quelque part dans ce monde. Il faut juste la trouver. »

Ces mots arrachaient le coeur du jeune homme. Au fond, il ne sait pas ce qu'il ressent vraiment pour la jeune femme. Il n'est pas son frère de sang, et étant fils unique, il ne savait pas ce qu'était l'amour fraternel, ni l'amour tout court à bien y réfléchir.

Minho soupira et passa ses mains sur visage avant de s'étirer.

« Câlin ? Y'a pas que le gros tas qui a le droit d'être chouchouter. »

Minho tendit les bras vers elle.

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Sulli sentit un pincement au cœur et une boule se former dans sa gorge. La personne qu'il lui fallait, elle l'avait déjà trouvé il y a longtemps. Mais visiblement, elle n'était pas celle qu'il lui fallait à lui. Et elle avait déjà une petite idée sur la question. Ce jeune homme aux beaux yeux de renard, qui les observaient souvent. Minho semblait lui porter un grand intérêt. A vrai dire, Sulli trouvait qu'ils étaient plutôt bien assortis. Et si le jeune homme se révélait être quelqu'un de bien, elle serait la première à leur donner sa bénédiction. Elle mourrait sûrement de jalousie, mais rien ne sert de se bercer d'illusion quand la dure réalité vous est jetée en pleine face. La jeune femme sourit un peu tristement, jetant un regard à son ami.

« Je pense pas trouver un jour. Mais à vrai dire c'est pas bien grave, tant que tu restes mon ami et que j'ai des livres à dévorer, je ne serai jamais vraiment seule. Enfin je crois. »

Elle ne se fit pas prier deux fois lorsque le jeune homme tendit ses bras. Elle posa Meringue parterre et se blottit dans ses bras, posant son oreille contre le cœur de Minho. Sulli ferma les yeux un instant. Les battements de cœur du jeune homme sonnait comme une berceuse pour elle. Les quelques fois où ils avaient dormit ensemble, Sulli s'endormait toujours ainsi, l'oreille collée contre le torse de Minho.

Sa Majesté Meringue les regarda d'un air offusqué, vexé d'être mis à l'écart de cette manière. Personne ne mettait Meringue à l'écart d'un câlin. Jamais ! Le matou grassouillet grimpa sur le lit, avec un peu de difficulté, et s'allongea contre Sulli et Minho. La demoiselle rouvrit les yeux et caressa le dos de son chat, qui se mit à ronronner de bien être. Sacré Meringue.
Sulli resta un instant silencieuse, hésitant à formuler sa question. Elle se mordilla la lèvre inférieure avant de se lancer :

« Et toi Minho ? Quelqu'un te plait ? Il me semble que tu regardes souvent ce jeune homme. Blond, avec des yeux comme ceux d'un renard... »

C'était de la curiosité morbide, Sulli savait que la réponse allait probablement lui faire du mal. Mais en même temps elle voulait savoir ce qui se passait dans la tête de son meilleur ami.

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Minho sourit quand elle vint dans ses bras, sa présence contre lui l'apaisait. Il pose sa tête contre la sienne et caressa son bras doucement.

« Dit pas ça .... C'est triste... Tu mérites d'être aimé... Tu le mérites vraiment. »

Il embrassa le front de la jeune femme et la serra contre lui de façon protectrice.

Mais il ne s'attendait pas à ce que celle-ci avait remarqué son intérêt pour le jeune homme de la bibliothèque. Il est vrai que celui-ci l'attirait vraiment. Il l'observait quand celui-ci ne le faisait pas, essayait de l'analyser. Il n'avait pas mis longtemps à remarquer qu'il était un vampire. Il ne le connaissait pas, il lui avait jamais parlé et n'avait même pas connaissance de son nom. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il était un vampire extrêmement attirant.

« Oui il me plait.... On va dire qu'il serait typiquement mon genre de mec, s'il était un humain... Hors ce n'est pas le cas... Et que je ne crois pas qu'il soit intéressé par moi... Donc je commence à me faire une raison . Puis même s'il était intéressé, on ne pourrait être en couple lui et moi...»

Minho fixait le plafond puis ferma les yeux, cela lui faisait du mal de l'avouer et encore plus à Sulli parce qu'il savait que cela la blesserait.

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Sulli retourna son étreinte, refoulant de grosses larmes qui menaçaient de couler. Elle s'en fichait de mériter d'être aimée. Elle, ce qu'elle voulait, c'était être aimée de Minho. Tant pis si elle devait passer le reste de son existence dans la solitude. Elle n'en voulait aucun autre. Personne ne pouvait remplacer l'énorme place que le jeune homme prenait dans son cœur. C'était peut-être enfantin de sa part, mais Sulli savait que son amour pour le Traqueur était bien trop fort pour être oublié.

La jeune fille se mordit méchamment la lèvre en écoutant la réponse de Minho. Vraiment, c'était une réponse prévisible, elle l'avait deviné depuis un moment, mais se l'entendre dire restait douloureux. Jinri sentit monter la jalousie. C'était si injuste, un inconnu, à qui Minho n'avait jamais parlé, avait réussit à capter son attention alors qu'elle n'avait pas réussit en treize ans. Il y avait de quoi déprimer. Un vampire en plus. Soudain elle souhaita que ce bel inconnu disparaisse, tué par un anti-vampire, peu importe.

Et puis elle s'en voulu d'avoir formuler ce souhait. C'était mal de souhaiter la mort de quelqu'un, même celle d'un être en théorie pas vraiment vivant. Et puis Minho serait probablement triste. Et Sulli ne voulait pas ça.

« Mais pourquoi dis-tu que tu n'as aucune chance ? Qu'est-ce que ça peut faire si c'est un vampire ? Et puis en plus tu ne lui as jamais parlé. »

Sulli se redressa légèrement pour le regarder. Visiblement, Minho avait l'air de tenir au jeune homme, ou du moins il était très attiré. La jeune femme n'aimait pas le voir en souffrance et décida alors qu'elle ferait tout pour pousser Minho à aborder le beau vampire.

« Tu ne devrais pas abandonner comme ça. Peut-être qu'il s'intéresse à toi aussi. Il nous observe si souvent quand on est à la bibliothèque. »

Entre temps, Monseigneur Meringue s'était endormit profondément, ennuyé par la discussion des deux jeunes gens. Ces humains alors, toujours en train de se compliquer l'existence alors qu'elle pouvait être si simple.

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Minho rouvrit les yeux et la regarda. La vision qu'il eu de la jeune femme le troubla. Pour la première fois il la trouva belle, pas belle comme il lui disait normalement ou comme on dit à sa petite soeur mais belle comme dirait un homme attiré par une femme. Cela le chamboula complètement au point qu'il se mit à rougir. Il n'avait pas pour habitude d'être dans cette position avec une jeune femme, avec quelqu'un tout court. Il détourna le regard.

« Euh... »

Le jeune homme se baffa mentalement et se racla la gorge.

« Pourquoi on a aucune chance ? C'est très simple... Il est un vampire, je suis un Traqueur ça suffit. Si un jour, il tue un humain, un collègue ou moi devra le tuer... Je pourrais pas le supporter... Donc je préfère éviter de m'attacher directement. Comme ça c'est réglé. Et il a beau nous regarder à la bibliothèque, il te regarde plus qu'il ne me regarde. Il est peut être pas homosexuel tout simplement aussi. »

Sentant que ses joues étaient encore en feu, il se mit sur ventre et enfonça sa tête dans le coussin de la belle. Il savait qu'elle allait se poser des questions sur son comportement, mais il préférait se cacher plutôt que de lui montrer qu'il était capable de rougir.

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Sulli ne put cacher son étonnement, clignant plusieurs fois des yeux. Est-ce que Minho avait....rougit ? Pourquoi ses joues s'étaient-elles enflammées comme ça ? Etait-ce quelque chose qu'elle avait dit ou fait ? C'était la première fois qu'elle voyait le visage imperturbable du jeune homme être aussi....expressif. La jeune femme pencha la tête sur le côté, comme le ferait un petit chiot face à une situation nouvelle.

« Qui te dit que ce n'est pas un vampire, euh..comment on dit déjà ? Ah oui, végétarien. »

La demoiselle fut surprise par le reste des paroles de Minho. C'était elle que le vampire regardait ? Une vague de panique l'envahit. L'idée qu'un vampire l'observe à longueur de temps ne lui plaisait pas franchement. C'était même carrément effrayant. Et s'il en avait après son sang ? Et si un jour qu'elle était à la bibliothèque toute seule, il décidait de l'attaquer ? Non, non, ce n'était pas possible ! Il fallait peut-être envisager de ne plus fréquenter la bibliothèque. Ah quel dilemme ! C'était son endroit préféré à Moonlight Valley. C'était un peu son quartier général, elle y passait beaucoup de temps. Sulli ne se sentait réellement bien qu'entourée de livre. Ou dans les bras de Minho, cela va sans dire.

« T'es...t'es sûr que c'est moi qu'il regarde ? Je veux pas qu'il me regarde ! C'est effrayant et perturbant. Va lui parler et lui dire d'arrêter de me regarder ! Sinon je ne pourrai plus aller là bas. »

Et voilà que Minho recommençait à agir bizarrement. Mais que se passait-il dans la petite tête du Traqueur ? Sulli le regarda, perplexe, s'enfouir le visage dans son oreiller. La jeune femme ne l'avait jamais vu agir comme ça auparavant. Sulli toussota, ne sachant pas trop comment réagir à ça.

« Euh...Minho ? »

Elle posa sa main sur son épaule et le secoua gentiment.

« T'es sûr que ça va ? »

C'est que ça l'inquiétait tout de même un peu. Il avait peut-être mal quelque part ?

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Minho se calma d'abord un peu, puis il se mit sur le coté et attira Sulli contre lui. Dans son mouvement, il frappa Meringue, le pauvre chat, qui n'avait rien demandé, était malheureusement dans le chemin. Le jeune homme ne comprenait pas ce qu'il avait. Tout se mélangeait dans sa tête. Il ne savait plus où il en était. Tout à l'heure, avait_il eu envie d'embrasser la jeune femme? Il n'arrivait pas à le croire. Il était pourtant sur de son orientation sexuelle jusqu'à là. Sulli était-elle l’exception à la règle? Peut être...

« Sulli.... »

Minho pinça ses lèvres et caressa la joue de la jeune femme.

« Autant être honnête... Tout à l'heure... quand j'ai.. rougi... J'ai eu envie de... t'embrasser. »

Minho se demanda s'il avait bien fait de lui dire en ayant connaissance des sentiments de Sulli pour lui. Mais après tout, ils sont déjà très proche alors pourquoi pas devenir véritablement un couple.

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Sulli poussa un petit hoquet de surprise et son coeur fit un bond quand son meilleur ami la prit si soudainement dans ses bras. Meringue, quant a lui, était tombé du lui dans un miaulement offusqué. Le matou se rabroua avant de lancer un air mauvais à Minho. On n'était décidément pas tranquille ici ! Le chat quitta la chambre, miaulant pour exprimer sa mauvaise humeur. La demoiselle, quant à elle, n'en menait pas large. Elle était totalement perdue, elle ne connaissait pas du tout ce Minho. Sulli était devenue rouge pivoine.

« Mi..minho ? »

Si c'était possible, Jinri devint bien plus rouge encore lorsque Minho caressa son visage. Ce n'était pas possible, elle devait rêver. Oui c'est ça, elle avait du s'endormir dans les bras de son meilleur ami et puis son imagination et le sommeil avait fait le reste. Après tout, elle avait à peine dormit durant toute la semaine, la fatigue peut jouer des tours.

« M..m'embrasser ?! »

Là c'était sur, elle rêvait. Il ne pouvait en être autrement. Minho ne dirait jamais ça. Minho aimait les garçons. Sulli se pinça la joue et grimaça. Et pourtant, c'était la réalité. Mais alors pourquoi ? Etait-ce une mauvaise plaisanterie du jeune homme ? Pourtant, même si Minho aimait la taquiner, elle ne le pensait pas capable d'être aussi cruel. Du moins envers elle.

« Si c'est une blague, elle n'est pas très drôle Minho... »

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« J'ai l'air de plaisanter.......? Ecoute.. Je sais pas ce qu'il m'arrive depuis tout à l'heure. Mais.. Je crois que mon coeur bat vraiment pour toi... Je crois que ça a toujours été le cas.. Sauf que je m'en étais jamais rendu compte. »

Minho n'avait jamais été autant à fleur de peau, il n'était plus vraiment maître de lui et il n'aimait pas ça. Il regarda Sulli dans les yeux, comme pour lui montrer qu'il est sincère. Il savait que ses yeux le trahissaient quand il mentait.

« Sulli ... Je sais ce que tu ressens pour moi. Je pense que je l'ai remarqué même avant que tu ne t'en rendes compte toi même. Je t'ai dit que j'étais homosexuel et je le suis. Je crois que tu es l'exception. Peut être parce qu'on se connait depuis longtemps je sais pas. Je sais même pas pourquoi je te dis tout ça maintenant. Ca doit être les nuits blanches... »

Minho se rallongea sur le dos et passa ses mains sur son visage en soupirant. Il respira profondément.

« Désolé.. Mon comportement doit te perturber.. Mais ça fait un moment que j'y réfléchis.. Et c'est ce que je pense. »

Maintenant que Minho avait fait sa déclaration à la jeune femme il se sentait plus léger, mais en même temps le stress de sa réponse montait.

Modératrice/Correctrice Messages : 36 Date d'inscription : 14/04/2012

Le coeur de Sulli rata un battement. Avait-elle bien entendu ? La jeune femme écarquilla les yeux, sous le choc de cette révélation. Elle plongea son regard plein d'espoir dans ceux de Minho, comme pour y trouver toutes les réponses aux questions qui se bousculaient dans sa tête. Sulli n'y perçu que de la pure honnêteté. Son cœur s'accéléra, cognant comme un fou dans sa poitrine.

La jeune femme devint légèrement livide par la suite. Mon dieu, il savait. Et depuis longtemps en plus. Mortifiée, elle quitta les bras de Minho et se rassit, ramenant ses jambes contre elles. Elle ne pensait pas Minho aussi observateur. Ou alors c'était elle qui était bien trop transparente. Pourtant, elle était persuadée d'être discrète sur ses sentiments. Mais à vrai dire, sa mère lui avait toujours dit qu'on pouvait lire dans ses yeux comme dans un livre ouvert.

Sulli ne su quoi répondre au début. Elle voulait dire beaucoup mais tout se bousculait dans sa tête. Elle essaya d'abord de calmer son cœur affolé, prenant de grande respiration. Elle posa une main sur sa poitrine. Maintenant que tout se mettait en ordre dans son petit cerveau, les larmes montèrent et coulèrent toute seule. Finalement, après toute ces années, à se languir du jeune homme, à espérer en vain qu'il puisse retourner un jour ses sentiments, après des nuits entières à pleurer toutes les larmes de son corps, ce qu'elle souhaitait se réalisait. Qu'avait-elle fait de bien pour que les Cieux lui accordent une pareil chance ? La jeune femme se jeta soudainement dans les bras de Minho, sanglotant sans pouvoir se contrôler.

« Si tu savais....si tu savais combien de..temps j'ai attendu d'entendre ça... »

La jeune femme enfouit son visage dans le creux du cou de Minho, tentant de calmer ses pleurs. Elle se sentait idiote de craquer comme ça, mais en même temps elle était trop heureuse et ses nerfs avaient lâché.

« T'es sûr de toi hein ? Tu dis pas ça juste pour me faire plaisir ou par dépit hein ? »

Elle voulait être vraiment sûre, parce qu'elle ne voulait pas se faire de faux espoirs. Cela l'anéantirait. Sulli releva la tête pour regarder Minho, les yeux rougis.

« Si tu venais à changer d'avis, j'en mourrais Minho, c'est sur ! »

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Minho était surpris que la jeune femme se mette à pleurer. Il était désemparé car jamais elle n'avait pleurer à cause de lui, du moins devant lui. Il la serra contre lui et la berça donc quand celle-ci se jeta dans ses bras.

Le jeune homme sourit à sa première phrase et caressa ses cheveux lorsqu'elle mit son visage dans son cou.

Quand Sulli le regarda, il passa ses mains sur ses joues pour les essuyer. Son visage larmoyant et ses yeux rouges lui brisaient le coeur. Mais il se disait que c'était la dernière fois qu'il la voyait pleurer.

« J'ai jamais été aussi sérieux. Et si c'était pour te faire plaisir je l'aurais fait depuis longtemps tu sais... Si j'ai fait ce choix maintenant ce n'est pas pour changer d'avis demain. Tu me connais quand même non? »

Minho approcha doucement son visage du sien, il ferma doucement les yeux et posa délicatement ses lèvres sur les siennes dans un tendre baiser. C'était pour lui aussi son premier baiser et il avait terriblement peur de mal faire.

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Sulli lui sourit tendrement lorsqu'il essuya ses joues. Minho l'aimait vraiment et le monde prit soudainement une autre couleur. Comme si avant il était complètement gris et revêtait ensuite des couleurs vibrantes, presque éblouissantes. Minho l'aimait et tout allait bien dans le meilleur des mondes. Du moins pour Sulli. Elle le dévora des yeux, comme si c'était la première fois qu'elle le voyait. Ses yeux détaillèrent entièrement son visage, chaque courbe, chaque petite plissure aux coins de ses yeux. Et puis ses lèvres qui approchèrent lentement les siennes.

Au premier contact, la jeune femme retint son souffle puis répondit timidement. C'était son premier baiser après-tout (et non le bisou baveux qu'elle avait reçu d'un camarade de classe au jardin d'enfant ça ne comptait franchement pas). Sulli se détacha au bout de quelques secondes. Elle le regarda amoureusement, caressant délicatement son visage.

« Je t'aime tellement Minho, tu ne sais pas à quel point. »

Se rendant compte de ce qu'elle venait de dire, ses joues devinrent cramoisies et ses lèvres s'étirèrent en un sourire timide. Voilà, elle l'avait dit. Elle se sentait bien plus légère, presque euphorique. Tellement qu'elle déposa d'elle-même plusieurs baisers tendres sur les lèvres de Minho. Puis elle posa son front contre le sien, plongeant son regard dans celui de Minho.

« La semaine a très mal débutée mais elle se finit très bien~ »

Sulli soupira de bonheur.

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Minho sourit tendrement quand Sulli caressa son visage. Il la trouvait tellement belle, là tout de suite, qu'il aurait aimé que le temps s'arrête pour pouvoir la contempler plus longtemps.

Le jeune homme rougit alors à la déclaration de la jeune femme. Il avait beau savoir ses sentiments, c'est une chose de le savoir, l'entendre en est une autre. Il sentit aussi les battements de son coeur s’accélérer.

« Je... Moi aussi. »

Minho lui souriait comme il ne l'avait jamais fait. Il était heureux de voir qu'elle était heureuse. Il répondit à chacun de ses baisers. Il plongea dans son regard intense, sourit amoureusement à sa phrase et soupira en même temps qu'elle.

« Désolé mon baby je dois y aller... J'ai une ronde à faire. »

Il rougit au petit surnom qu'il venait de lui donner. Il l'embrassa encore une fois mais plus amoureusement cette fois. Puis le jeune homme se leva doucement.

« On se voit demain à la bibliothèque je suppose. »

Minho sourit encore et ne pu s’empêcher de poser ses lèvres une dernière fois sur celles de la jeune femme avant de s'en aller. Il dit au revoir à la mère de Sulli et sorti de la maison pour comme il l'avait dit, aller faire sa ronde.

» Un meurtre et une semaine de cours plus tard~ [fini]